Si vous pensez souffrir d’insomnie, la meilleure chose à faire est decontacter un spécialiste du sommeil.

Le traitement à privilégier pour ce trouble du sommeil est la thérapie cognitivo-comportementale de l’insomnie (TCC-I). Basé sur une approche au cas par cas, le programme combine plusieurs approchesdistinctes comprenant des des composantes cognitives, comportementales et éducatives.

Son principe est de modifier les comportements et les pensées qui sont incompatibles avec le sommeil et qui jouent un rôle dans le maintien de l’insomnie. 

La thérapie cognitivo-comportementale de l’insomnie est un programme structuré qui permet aux personnes d’apprendre à améliorer la qualité de leur sommeil.
La recherche scientifique montre que 80 % des patients qui suivent cette forme de thérapie dorment mieux par la suite (Trauer et al., 2015

Ces dernières années, la communauté scientifique a souvent souligné l’importance de dormir huit heures par nuit. Il s’agit probablement d’une réponse aux études qui ont montré les conséquences néfastes du manque de sommeil et la façon dont le temps passé à dormir la nuit a dangereusement diminué au cours des dernières décennies. Cependant, il ne faut pas oublier que le sommeil est caractérisé par des différences interindividuelles marquées. Cela signifie que les habitudes et les besoins en matière de sommeil peuvent être très différents d’une personne à l’autre. Il est clair que les conditions environnementales, nos habitudes, notre hygiène de vie jouent un rôle dans notre capacité à dormir, mais le nombre d’heures de sommeil nécessaires à un fonctionnement optimal peut varier considérablement d’un individu à l’autre.

Ces troubles sont caractérisés par une désynchronisation entre le rythme veille-sommeil et le cycle lumière-obscurité. La cause peut être externe (décalage horaire, travail posté) ou interne (syndrome de retard de phase ou d’avance de phase).

La syndrome de retard de phase, par exemple, qui se caractérise par des horaires de coucher et de lever tardifs est le syndrome le plus couramment retrouvé parmi ces troubles. En plus des difficultés à s’endormir et une somnolence excessive, ces changements peuvent provoquer une sensation de malaise, de l’irritabilité et une sinthomatologie dépressive.

Ce type de trouble est plus fréquent à l’adolescence. S’il est nécessaire de se réveiller plus tôt pour le travail ou l’école, il en résulte une somnolence diurne excessive avec un impact sur les performances scolaires.

Encore une fois, consulter un spécialiste du sommeil est le meilleur choix que l’on puisse faire. Les principes fondamentaux du TCC-I se sont en effet avérés efficaces pour améliorer la symptomatologie des troublesdu rythme circadien veille-sommeil, en particulier lorsqu’ils sont utilisés en conjonction avec une approche chronobiologique qui, dans ce cas, peut impliquer une photothérapie aux premières heures du matin.